Archivo de octubre/2018

27
Oct
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14,55 % de chômage. Le taux, dévoilé ce jeudi lors de la publication des chiffres trimestriels de l'emploi de l'Institut national de statistiques (INE), pourrait sembler un piètre résultat dans de nombreux pays européens. Mais en Espagne, c'est le témoin d'une baisse spectaculaire et quasi ininterrompue au cours des cinq dernières années, depuis que le taux de sans-emploi atteignit le niveau record de 26,94 %, au premier trimestre 2013. Une évolution que les spécialistes expliquent surtout par la modération salariale encouragée par les pouvoirs publics et l'amélioration très sensible de la croissance espagnole tirée par les exportations.

Economy Weblog

Pour Rafael Pampillon, directeur d'analyse économique à l'IE Business School, la réduction ou la modération des salaires est le premier facteur. «   Comme sur n'importe quel autre marché, lorsqu'il y a un excès d'offre, les prix doivent baisser pour absorber le stock. Les réformes ont permis aux entreprises de fixer les salaires en dehors des conventions collectives », explique-t-il. Résultat, les salaires ont stagné, les entreprises ont été plus compétitives et ont pu réembaucher.

Florentino Felgueroso, spécialiste du marché du travail au think-tank Fedea, complète cette analyse : « En réalité, le salaire à l'heure n'a pas baissé, ce qui a diminué, c'est le temps de travail annuel. Le problème est qu'il y a des gens qui travaillent, mais qui n'accumulent pas assez d'heures pour obtenir un revenu et des cotisations suffisants. » L'Espagne est devenue le pays de l'Union européenne où le taux de travailleurs pauvres est le plus élevé : selon l'OCDE, 14,8 % des ménages dans lesquels au moins un membre a un travail sont sous le seuil de pauvreté. Au sein de l'OCDE, seule la Turquie fait pire, avec 15,3 %.

Pour Felgueroso, « la réforme du gouvernement de Mariano Rajoy a eu un effet significatif sur l'emploi, mais elle a penché clairement du côté de l'entreprise et de la flexibilité plutôt que du côté du salarié et de sa sécurité » . Bilan aujourd'hui : entre 25 et 33 % des contrats signés chaque mois ont une durée inférieure ou égale à une semaine. Avant la crise, on était autour de 10 %. L'économiste précise toutefois que la précarisation de l'emploi était une tendance déjà observable avant la réforme du marché du travail.

À cela s'ajoute un facteur émigration. De nombreux chômeurs, espagnols ou étrangers, ont quitté le pays pour chercher un travail en dehors de nos frontières. La population active s'élevait à 23,3 millions de personnes en 2008, elle est aujourd'hui de 22,8 millions. Du reste, liée en partie à la modération salariale, l'excellente santé des entreprises espagnoles à l'étranger a également favorisé l'emploi. En 2008, les exportations de biens et services représentaient 23 % de notre PIB. Ce taux s'élève aujourd'hui à 34 %. « Au-delà du tourisme, l'export de services non touristiques s'est également développé : la gestion des aéroports, le conseil aux entreprises, les télécommunications, l'électricité ou les banques, par exemple  », détaille Rafael Pampillon.

Aujourd'hui, le débat porte sur le salaire minimum. Un accord entre le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez et le parti Podemos (gauche radicale) prévoit de faire passer le smic local de 736 euros par mois (en 14 mensualités, comme c'est l'habitude en Espagne) à 900 euros en 2019 puis 1 000 euros en 2020. Les organisations patronales sont vent debout contre une augmentation qu'elles jugent disproportionnée, tandis que les syndicats y voient un rattrapage des années de disette et du différentiel avec leurs voisins européens. Pour Felgueroso, « le problème n'est pas tant le futur niveau du smic que la rapidité avec laquelle il doit augmenter. Cela peut représenter un choc pour les entreprises ». Avec le risque d'un nivellement des salaires par le bas : «  Aujourd'hui seuls 2 % des salariés sont payés au salaire minimum. Avec un smic à 1 000 euros, ce taux de couverture pourrait atteindre les 12 % .  »

Fuente: Mathieu de Taillac. "Plus de flexibilité et un regain de compétitivité ont dopé le mar ché du travail espagnol". Le Figaro, FIGARO ECONOMIE. 26 October 2018  [post_title] => Plus de flexibilité et un regain de compétitivité ont dopé le mar ché du travail espagnol [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => closed [ping_status] => closed [post_password] => [post_name] => plus-de-flexibilite-et-un-regain-de-competitivite-ont-dope-le-mar-che-du-travail-espagnol [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2018-10-27 08:48:48 [post_modified_gmt] => 2018-10-27 06:48:48 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://economy.blogs.ie.edu/?p=22197 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )

14,55 % de chômage. Le taux, dévoilé ce jeudi lors de la publication des chiffres trimestriels de l’emploi de l’Institut national de statistiques (INE), pourrait sembler un piètre résultat dans de nombreux pays européens. Mais en Espagne, c’est le témoin d’une baisse spectaculaire et quasi ininterrompue au cours des cinq dernières années, depuis que le taux de sans-emploi atteignit le niveau record de 26,94 %, au premier trimestre 2013. Une évolution que les spécialistes expliquent surtout par la modération salariale encouragée par les pouvoirs publics et l’amélioration très sensible de la croissance espagnole tirée par les exportations.

Economy Weblog

Pour Rafael Pampillon, directeur d’analyse économique à l’IE Business School, la réduction ou la modération des salaires est le premier facteur. «   Comme sur n’importe quel autre marché, lorsqu’il y a un excès d’offre, les prix doivent baisser pour absorber le stock. Les réformes ont permis aux entreprises de fixer les salaires en dehors des conventions collectives », explique-t-il. Résultat, les salaires ont stagné, les entreprises ont été plus compétitives et ont pu réembaucher.

Florentino Felgueroso, spécialiste du marché du travail au think-tank Fedea, complète cette analyse : « En réalité, le salaire à l’heure n’a pas baissé, ce qui a diminué, c’est le temps de travail annuel. Le problème est qu’il y a des gens qui travaillent, mais qui n’accumulent pas assez d’heures pour obtenir un revenu et des cotisations suffisants. » L’Espagne est devenue le pays de l’Union européenne où le taux de travailleurs pauvres est le plus élevé : selon l’OCDE, 14,8 % des ménages dans lesquels au moins un membre a un travail sont sous le seuil de pauvreté. Au sein de l’OCDE, seule la Turquie fait pire, avec 15,3 %.

Pour Felgueroso, « la réforme du gouvernement de Mariano Rajoy a eu un effet significatif sur l’emploi, mais elle a penché clairement du côté de l’entreprise et de la flexibilité plutôt que du côté du salarié et de sa sécurité » . Bilan aujourd’hui : entre 25 et 33 % des contrats signés chaque mois ont une durée inférieure ou égale à une semaine. Avant la crise, on était autour de 10 %. L’économiste précise toutefois que la précarisation de l’emploi était une tendance déjà observable avant la réforme du marché du travail.

À cela s’ajoute un facteur émigration. De nombreux chômeurs, espagnols ou étrangers, ont quitté le pays pour chercher un travail en dehors de nos frontières. La population active s’élevait à 23,3 millions de personnes en 2008, elle est aujourd’hui de 22,8 millions. Du reste, liée en partie à la modération salariale, l’excellente santé des entreprises espagnoles à l’étranger a également favorisé l’emploi. En 2008, les exportations de biens et services représentaient 23 % de notre PIB. Ce taux s’élève aujourd’hui à 34 %. « Au-delà du tourisme, l’export de services non touristiques s’est également développé : la gestion des aéroports, le conseil aux entreprises, les télécommunications, l’électricité ou les banques, par exemple  », détaille Rafael Pampillon.

Aujourd’hui, le débat porte sur le salaire minimum. Un accord entre le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez et le parti Podemos (gauche radicale) prévoit de faire passer le smic local de 736 euros par mois (en 14 mensualités, comme c’est l’habitude en Espagne) à 900 euros en 2019 puis 1 000 euros en 2020. Les organisations patronales sont vent debout contre une augmentation qu’elles jugent disproportionnée, tandis que les syndicats y voient un rattrapage des années de disette et du différentiel avec leurs voisins européens. Pour Felgueroso, « le problème n’est pas tant le futur niveau du smic que la rapidité avec laquelle il doit augmenter. Cela peut représenter un choc pour les entreprises ». Avec le risque d’un nivellement des salaires par le bas : «  Aujourd’hui seuls 2 % des salariés sont payés au salaire minimum. Avec un smic à 1 000 euros, ce taux de couverture pourrait atteindre les 12 % .  »

Fuente: Mathieu de Taillac. «Plus de flexibilité et un regain de compétitivité ont dopé le mar ché du travail espagnol«. Le Figaro, FIGARO ECONOMIE. 26 October 2018 

25
Oct

Show me the way: Donald Trump a mitad de su mandato

Escrito el 25 octubre 2018 por Miguel Aguirre Uzquiano en Economía de EEUU

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    [post_content] => La opinión en Europa sobre Donald Trump no es precisamente positiva pero como acaba de dedicarle la revista Time un reportaje sus votantes y seguidores son una base bastante más amplia que la caricatura que desde el partido demócrata y muchos medios del viejo continente se presenta al público general.

Según Time, dos años, después de su victoria presidencial le siguen apoyando el 86% de los  votantes Republicanos, el 39% de aquellos declarados independientes, con una tasa global de aceptación del 43% entre los ciudadanos norteamericanos que es muy similar a la que tuvieron Obama, Clinton o Reagan a mitad de su primer mandato.  Como se dijo profusamente en la campaña de  Bush Vs Clinton en 1992 es la economía, estúpido:

Economy Weblog
  • Actualmente Estados Unidos lidera el crecimiento de los países avanzados y alcanzará en el 2019 el ciclo económico más extenso de su historia (el anterior fue de 120 meses desde Marzo 1991- 2001).
  • Los beneficios empresariales de la administración Trump, como la rebaja del tipo impositivo al 15%, ha producido una fortaleza en la inversión de las empresas.
  • La tasa de empleo se encuentra con cifras del periodo más alto de la último ciclo expansivo (2006) y la tasa de desempleo a mínimos de 1969 con un ratio de gente parada sobre puestos vacantes en mínimos.
  • El crecimiento del PIB del 2,9% (frente a un 2,1 de la zona Euro) se traduce en un sentimiento de confianza del consumidor y de optimismo generalizado que ha empujado la inflación en torno al 2%, que se ha traducido en una nueva subida de tipos de la Reserva Federal al 2,25%. Mientras en Europa se sigue posponiendo potenciales subidas de tipos en Estados Unidos se han producido 8 alzas desde diciembre del 2015.
  • Finalmente por primera vez en una década la Tasa Interna de Retorno de un bono a 2 años (2,8%) superó la rentabilidad por dividendo del S&P 500 (1,9%).
En Europa, donde la críticas a Trump son constantes, el Banco Central Europeo ya ha anunciado que en diciembre  2018 se terminará el fin de las compras netas de Activos (Asset Purchase Program), y llevamos slot server thailand nueve meses consecutivos con caída de la confianza empresarial  planteándose en muchos estudios para 2019 una tasa en la Zona Euro por debajo del 2% frente a un 2,5% de Estados Unidos. Trump ha aprendido en dos años a dar a sus votantes lo prometido. Quedan las políticas polémicas y las declaraciones y twitter altisonantes pero los datos económicos son claros. Queda poco para ver si en las elecciones al del próximo 6 de noviembre en la Cámara de Representantes y del Senado los ciudadanos norteamericanos apoyan o rechazan estos dos años [post_title] => Show me the way: Donald Trump a mitad de su mandato [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => closed [ping_status] => closed [post_password] => [post_name] => show-me-the-way-donald-trump-a-mitad-de-su-mandato [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2023-12-13 13:55:27 [post_modified_gmt] => 2023-12-13 12:55:27 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://economy.blogs.ie.edu/?p=22194 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )

La opinión en Europa sobre Donald Trump no es precisamente positiva pero como acaba de dedicarle la revista Time un reportaje sus votantes y seguidores son una base bastante más amplia que la caricatura que desde el partido demócrata y muchos medios del viejo continente se presenta al público general.

Según Time, dos años, después de su victoria presidencial le siguen apoyando el 86% de los  votantes Republicanos, el 39% de aquellos declarados independientes, con una tasa global de aceptación del 43% entre los ciudadanos norteamericanos que es muy similar a la que tuvieron Obama, Clinton o Reagan a mitad de su primer mandato.  Como se dijo profusamente en la campaña de  Bush Vs Clinton en 1992 es la economía, estúpido:

Economy Weblog

  • Actualmente Estados Unidos lidera el crecimiento de los países avanzados y alcanzará en el 2019 el ciclo económico más extenso de su historia (el anterior fue de 120 meses desde Marzo 1991- 2001).
  • Los beneficios empresariales de la administración Trump, como la rebaja del tipo impositivo al 15%, ha producido una fortaleza en la inversión de las empresas.
  • La tasa de empleo se encuentra con cifras del periodo más alto de la último ciclo expansivo (2006) y la tasa de desempleo a mínimos de 1969 con un ratio de gente parada sobre puestos vacantes en mínimos.
  • El crecimiento del PIB del 2,9% (frente a un 2,1 de la zona Euro) se traduce en un sentimiento de confianza del consumidor y de optimismo generalizado que ha empujado la inflación en torno al 2%, que se ha traducido en una nueva subida de tipos de la Reserva Federal al 2,25%. Mientras en Europa se sigue posponiendo potenciales subidas de tipos en Estados Unidos se han producido 8 alzas desde diciembre del 2015.
  • Finalmente por primera vez en una década la Tasa Interna de Retorno de un bono a 2 años (2,8%) superó la rentabilidad por dividendo del S&P 500 (1,9%).

En Europa, donde la críticas a Trump son constantes, el Banco Central Europeo ya ha anunciado que en diciembre  2018 se terminará el fin de las compras netas de Activos (Asset Purchase Program), y llevamos slot server thailand nueve meses consecutivos con caída de la confianza empresarial  planteándose en muchos estudios para 2019 una tasa en la Zona Euro por debajo del 2% frente a un 2,5% de Estados Unidos.

Trump ha aprendido en dos años a dar a sus votantes lo prometido. Quedan las políticas polémicas y las declaraciones y twitter altisonantes pero los datos económicos son claros. Queda poco para ver si en las elecciones al del próximo 6 de noviembre en la Cámara de Representantes y del Senado los ciudadanos norteamericanos apoyan o rechazan estos dos años

21
Oct

La destrucción de la ciudades

Escrito el 21 octubre 2018 por en Economía española

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    [post_content] => El auge del alquiler turístico y la falta de viviendas disponibles para alquilar, en determinadas zonas de España está provocando fuertes subidas en los precios de los alquileres. Para intentar solucionar este problema, el Gobierno de España y Unidos Podemos han llegado a un acuerdo para intentar limitar las subidas de precios de los alquileres. El acuerdo faculta a los ayuntamientos de todo el país para establecer límites a los alquileres en aquellas zonas en las que se considere que se están produciendo importantes tensiones en los precios. 

Economy Weblog

 Dicen los economistas que poner topes a los alquileres y los bombardeos son dos formas distintas de destruir las ciudades. La diferencia entre una y otra está en la forma y velocidad de la demolición. El bombardeo de Dresde (Alemania) que llevaron a cabo las Fuerzas Aéreas del Ejército Aliado hacia el final de la Segunda Guerra Mundial aniquiló la ciudad en tres días, mientras que la limitación de los alquileres, tal y como se ha observado en muchas ciudades, es un derribo más lento. 

 Aunque las discrepancias entre los economistas son habituales, su opinión sobre poner precios máximos a los alquileres es casi unánime. El 93% están de acuerdo en que esta política de topes reduce tanto la cantidad de viviendas disponibles para alquilar como su calidad. Los efectos negativos del control de los alquileres se dejan sentir tanto por el lado de la oferta como de la demanda. Es decir, tanto los compradores como los vendedores tienen incentivos para cambiar de conducta en respuesta a la limitación de los precios del alquiler. 

 La oferta se reduce

 Por lo que se refiere a la oferta, los caseros, ante la perspectiva de menores rentas, ofrecerán menos casas, porque ahora les compensa menos atarse las manos alquilándolas a un precio que consideran bajo. Así las pueden reservar por si las precisasen para un hijo, o tenerlas disponibles para venderlas. La oferta también se reducirá porque los propietarios dejarán de construir nuevas casas para alquilar. Además, si no pueden cobrar unos precios razonables que les permitan obtener un beneficio y realizar gastos para un buen mantenimiento de las viviendas, es probable que algunos caseros piensen que no les compense invertir en mejoras. En definitiva, disminuye la oferta y la calidad de las casas en alquiler, y el parque de viviendas se deteriora. 

 La demanda aumenta

 Por lo que se refiere a la demanda, los bajos alquileres estimularán a la gente joven a alquilar (en lugar de vivir con sus padres o de compartir piso con otras personas) y animan a más ciudadanos de los pueblos a trasladarse a la ciudad, generando más demanda en las ciudades y mayor despoblación en el campo. A esta situación de mayor demanda se une la de aquellas personas que están dudando entre comprar o alquilar: si los alquileres son más bajos, pueden inclinarse con más facilidad hacia el alquiler, lo que aumentará todavía más la demanda de alquiler.

 Mas demanda y menos oferta genera escasez ¿Serán los más necesitados los que se queden con el menor número de casas que se van a alquilar? No. Prevalecerán criterios de adjudicación basados en lazos de amistad, familiares, raciales o de género. Slot server thailand Y los inquilinos podrán pagar en negro un complemento de adjudicación. De ahí que los economistas sostengan habitualmente que el control de los alquileres es un mecanismo sumamente ineficiente para ayudar a los pobres a mejorar su nivel de vida. 

Fuente: Rafael Pampillón Olmedo (Director de Análisis económico del IE Business School). "La destrucción de las ciudades". La Voz de Galicia. 21 de Octubre de 2018.

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El auge del alquiler turístico y la falta de viviendas disponibles para alquilar, en determinadas zonas de España está provocando fuertes subidas en los precios de los alquileres. Para intentar solucionar este problema, el Gobierno de España y Unidos Podemos han llegado a un acuerdo para intentar limitar las subidas de precios de los alquileres. El acuerdo faculta a los ayuntamientos de todo el país para establecer límites a los alquileres en aquellas zonas en las que se considere que se están produciendo importantes tensiones en los precios.

Economy Weblog

 Dicen los economistas que poner topes a los alquileres y los bombardeos son dos formas distintas de destruir las ciudades. La diferencia entre una y otra está en la forma y velocidad de la demolición. El bombardeo de Dresde (Alemania) que llevaron a cabo las Fuerzas Aéreas del Ejército Aliado hacia el final de la Segunda Guerra Mundial aniquiló la ciudad en tres días, mientras que la limitación de los alquileres, tal y como se ha observado en muchas ciudades, es un derribo más lento.

 Aunque las discrepancias entre los economistas son habituales, su opinión sobre poner precios máximos a los alquileres es casi unánime. El 93% están de acuerdo en que esta política de topes reduce tanto la cantidad de viviendas disponibles para alquilar como su calidad. Los efectos negativos del control de los alquileres se dejan sentir tanto por el lado de la oferta como de la demanda. Es decir, tanto los compradores como los vendedores tienen incentivos para cambiar de conducta en respuesta a la limitación de los precios del alquiler.

 La oferta se reduce

 Por lo que se refiere a la oferta, los caseros, ante la perspectiva de menores rentas, ofrecerán menos casas, porque ahora les compensa menos atarse las manos alquilándolas a un precio que consideran bajo. Así las pueden reservar por si las precisasen para un hijo, o tenerlas disponibles para venderlas. La oferta también se reducirá porque los propietarios dejarán de construir nuevas casas para alquilar. Además, si no pueden cobrar unos precios razonables que les permitan obtener un beneficio y realizar gastos para un buen mantenimiento de las viviendas, es probable que algunos caseros piensen que no les compense invertir en mejoras. En definitiva, disminuye la oferta y la calidad de las casas en alquiler, y el parque de viviendas se deteriora.

 La demanda aumenta

 Por lo que se refiere a la demanda, los bajos alquileres estimularán a la gente joven a alquilar (en lugar de vivir con sus padres o de compartir piso con otras personas) y animan a más ciudadanos de los pueblos a trasladarse a la ciudad, generando más demanda en las ciudades y mayor despoblación en el campo. A esta situación de mayor demanda se une la de aquellas personas que están dudando entre comprar o alquilar: si los alquileres son más bajos, pueden inclinarse con más facilidad hacia el alquiler, lo que aumentará todavía más la demanda de alquiler.

 Mas demanda y menos oferta genera escasez ¿Serán los más necesitados los que se queden con el menor número de casas que se van a alquilar? No. Prevalecerán criterios de adjudicación basados en lazos de amistad, familiares, raciales o de género. Slot server thailand Y los inquilinos podrán pagar en negro un complemento de adjudicación. De ahí que los economistas sostengan habitualmente que el control de los alquileres es un mecanismo sumamente ineficiente para ayudar a los pobres a mejorar su nivel de vida.

Fuente: Rafael Pampillón Olmedo (Director de Análisis económico del IE Business School). «La destrucción de las ciudades». La Voz de Galicia. 21 de Octubre de 2018.

19
Oct

We didn´t start the fire: El caso de Colombia

Escrito el 19 octubre 2018 por Miguel Aguirre Uzquiano en América Latina

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    [post_content] => Este año se están produciendo tres  aniversarios de  importantes eventos que sucedieron en el 2016 : El 23 de Junio se cumplieron dos años del referéndum del Brexit; el 2 de octubre  del plebiscito sobre  los acuerdos de paz en Colombia y el próximo 8 de Noviembre de la victoria de Donald Trump a la presidencia de EEUU y

En los tres casos el resultado no fue el esperado por los convocantes o previsto por la mayoría de medios.  Trump va alcanzar la mitad de su mandato y el partido conservador inglés está más dividido que nunca (su fragmentación fue lo que motivó el referéndum en el Reino Unido).

¿Qué paso con el tercer caso en discordia? En el país que recibe su nombre de Cristóbal Colón hace dos años el 50,21% de los colombianos votaron no a la propuesta de acuerdo  de paz frente a un 49,79% a favor de la opción opuesta.  Eran condiciones logradas tras cuatro años de negociaciones entre el Gobierno y las FARC en Cuba.  El Presidente Juan Manuel Santos, principal promotor de votar afirmativamente en el referéndum logro finalmente firmar en noviembre del 2016 un nuevo acuerdo  (del Teatro Colón) entre el Gobierno y la Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia. Tras más de medio siglo de conflicto esto ha supuesto un nuevo periodo nuevo, ilusionante y desconocido para el país.

¿Dónde nos encontramos actualmente? El 27 de mayo del 2018 se celebraron elecciones presidenciales y como ningún candidato alcanzo más del 50% de los votos se realizó una segunda vuelta el 17 de  Junio. Los dos contendientes finales fueron el centro derecho representado por Iván Duque y la Gran Coalición por la Paz un movimiento de izquierdas  cuyo candidato fue el antiguo alcalde de Bogotá Gustavo Petro

Iván Duque ganó la primera vuelta presidencial con el 39,14% de los votos, que corresponden a 7 569 693 votos, la votación más alta en la historia de una primera vuelta presidencial del país. El 17 de junio de 2018 slot server thailand resultó vencedor en la segunda vuelta presidencial con el 54% de los votos, que corresponden a 10 373 080 votos (nuevo record de aceptación en una elección presidencial del país)  frente a  8 034 189 del otro candidato.Economy Weblog

Colombia un país con puertos en dos océanos, con casi 50 millones de ciudadanos y con una ingente capacidad de producir diversas materias primas (petróleo, gas oro o café) se encuentra en quizás el momento más positivo de las últimas décadas para ocupar el papel que le corresponde no sólo en la economía del continente americano sino  a nivel mundial.
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Este año se están produciendo tres  aniversarios de  importantes eventos que sucedieron en el 2016 : El 23 de Junio se cumplieron dos años del referéndum del Brexit; el 2 de octubre  del plebiscito sobre  los acuerdos de paz en Colombia y el próximo 8 de Noviembre de la victoria de Donald Trump a la presidencia de EEUU y

En los tres casos el resultado no fue el esperado por los convocantes o previsto por la mayoría de medios.  Trump va alcanzar la mitad de su mandato y el partido conservador inglés está más dividido que nunca (su fragmentación fue lo que motivó el referéndum en el Reino Unido).

¿Qué paso con el tercer caso en discordia? En el país que recibe su nombre de Cristóbal Colón hace dos años el 50,21% de los colombianos votaron no a la propuesta de acuerdo  de paz frente a un 49,79% a favor de la opción opuesta.  Eran condiciones logradas tras cuatro años de negociaciones entre el Gobierno y las FARC en Cuba.  El Presidente Juan Manuel Santos, principal promotor de votar afirmativamente en el referéndum logro finalmente firmar en noviembre del 2016 un nuevo acuerdo  (del Teatro Colón) entre el Gobierno y la Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia. Tras más de medio siglo de conflicto esto ha supuesto un nuevo periodo nuevo, ilusionante y desconocido para el país.

¿Dónde nos encontramos actualmente? El 27 de mayo del 2018 se celebraron elecciones presidenciales y como ningún candidato alcanzo más del 50% de los votos se realizó una segunda vuelta el 17 de  Junio. Los dos contendientes finales fueron el centro derecho representado por Iván Duque y la Gran Coalición por la Paz un movimiento de izquierdas  cuyo candidato fue el antiguo alcalde de Bogotá Gustavo Petro

Iván Duque ganó la primera vuelta presidencial con el 39,14% de los votos, que corresponden a 7 569 693 votos, la votación más alta en la historia de una primera vuelta presidencial del país. El 17 de junio de 2018 slot server thailand resultó vencedor en la segunda vuelta presidencial con el 54% de los votos, que corresponden a 10 373 080 votos (nuevo record de aceptación en una elección presidencial del país)  frente a  8 034 189 del otro candidato.Economy Weblog

Colombia un país con puertos en dos océanos, con casi 50 millones de ciudadanos y con una ingente capacidad de producir diversas materias primas (petróleo, gas oro o café) se encuentra en quizás el momento más positivo de las últimas décadas para ocupar el papel que le corresponde no sólo en la economía del continente americano sino  a nivel mundial.

11
Oct

El envejecimiento de la población en Europa:Dos caras de la misma moneda

Escrito el 11 octubre 2018 por Miguel Aguirre Uzquiano en Economía Global

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    [post_content] => Tenemos una cierta inestabilidad política  y económica en Europa y como ejemplo se puede señalar a dos pilares del viejo continente como son Italia y el Reino Unido. En mi opinión los motivos que afectan a estos dos países son similares pero opuestos en sus causas.

Italia tiene el mismo PIB que hace 20 años y tras lustros de estancamiento, escándalos políticos y políticas económicas no muy acertadas, los ciudadanos del país piensan que su futuro será mejor que su pasado pero siempre que dejen las riendas del país en gobernantes fuertes con políticas rupturistas.

El Reino Unido quiere salirse de la Unión Europea porque principalmente echa de menos su pasado  Creen que hasta 1973 (fecha de su incorporación a la UE) y durante siglos habían sido un imperio y que pueden volver a serlo sin la rémora de sus socios comunitarios .Economy Weblog

Es decir unos idealizan su pasado y otros su futuro y lo que quizás ninguno está haciendo es centrase en el presente.

Uno de los principales problema del viejo continente, es como lo indica su propia denominación, el envejecimiento.

La proporción de personas en edad laboral de la Unión Europea está reduciéndose, mientras que el número relativo de personas jubiladas va en sentido contrario. El porcentaje de personas mayores en relación con la población total se incrementará considerablemente durante las próximas décadas, cuando una gran parte de la generación del baby boom slot server thailand de la posguerra llegue a la edad de jubilación. Esto, a su vez, va a implicar un aumento de la carga del gasto social de las personas en edad laboral para hacer frente a las necesidades en materia de servicios de una población envejecida.

La situación de la pirámide poblacional no es sostenible en Europa y en vez de levantar barreras entre países vecinos, nos deberíamos dar cuenta que ni un idealizado pasado que no volverá ni expectativas irreales del futuro van a solucionarnos los problemas del presente.
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Italia tiene el mismo PIB que hace 20 años y tras lustros de estancamiento, escándalos políticos y políticas económicas no muy acertadas, los ciudadanos del país piensan que su futuro será mejor que su pasado pero siempre que dejen las riendas del país en gobernantes fuertes con políticas rupturistas.

El Reino Unido quiere salirse de la Unión Europea porque principalmente echa de menos su pasado  Creen que hasta 1973 (fecha de su incorporación a la UE) y durante siglos habían sido un imperio y que pueden volver a serlo sin la rémora de sus socios comunitarios .Economy Weblog

Es decir unos idealizan su pasado y otros su futuro y lo que quizás ninguno está haciendo es centrase en el presente.

Uno de los principales problema del viejo continente, es como lo indica su propia denominación, el envejecimiento.

La proporción de personas en edad laboral de la Unión Europea está reduciéndose, mientras que el número relativo de personas jubiladas va en sentido contrario. El porcentaje de personas mayores en relación con la población total se incrementará considerablemente durante las próximas décadas, cuando una gran parte de la generación del baby boom slot server thailand de la posguerra llegue a la edad de jubilación. Esto, a su vez, va a implicar un aumento de la carga del gasto social de las personas en edad laboral para hacer frente a las necesidades en materia de servicios de una población envejecida.

La situación de la pirámide poblacional no es sostenible en Europa y en vez de levantar barreras entre países vecinos, nos deberíamos dar cuenta que ni un idealizado pasado que no volverá ni expectativas irreales del futuro van a solucionarnos los problemas del presente.

6
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    [post_content] => Mañana, se celebrará la primera vuelta de las elecciones presidenciales en Brasil. Serán los comicios más disputados de los últimos años con dos claros favoritos: el ultraderechista Jair Bolsonaro y el heredero de 'Lula', Fernando Haddad.

Economy Weblog

Tras una campaña electoral muy accidentada, las encuestas, en primera vuelta, dan como favorito a Jair Bolsonaro, candidato del Partido Social Liberal (PSL), de extrema derecha, excapitán del ejército, y diputado federal desde hace 28 años. De acuerdo con el último sondeo divulgado por IBOPE, Bolsonaro podría tener el 35%  de los votos (y subiendo) en la primera vuelta.

El expresidente Lula da Silva del Partido de los Trabajadores (PT), preso por corrupción y lavado de dinero a la par que considerado inelegible por los tribunales de justicia, nombró a Fernando Haddad como su sucesor. Haddad entró en la carrera presidencial a menos de un mes para las elecciones y ya ocupa el segundo lugar con un 22% de los votos (y bajando). El candidato del PT, es profesor de ciencias políticas, exalcalde de São Paulo y ex ministro de Educación. Los demás candidatos, Ciro Gomes (PDT), Geraldo Alckmin (PSDB) y Marina Silva (Rede), reciben el 11%, 7% y 4% respectivamente de las intenciones de voto. La incertidumbre de este proceso electoral se debe a que los resultados de las encuestas en una segunda vuelta dan un empate técnico entre Bolsonaro (que añadiría los votos de Marina Silva a los suyos) y Haddad.

La complejidad del actual escenario político en Brasil tiene su origen en la fuerte crisis económica iniciada en 2014 y en los escándalos de corrupción acaecidos en la petrolera estatal Petrobras, lo que provocó una fuerte polarización de la opinión pública, disminuyendo la popularidad de los partidos más tradicionales, tanto de la izquierda (PT) como de la derecha (PSDB) y también del centro (MDB). El actual presidente, Michel Temer (MDB), rompió la coalición con el gobierno del PT tras el impeachement de Dilma Rousseff y asumió una postura política de centro derecha. Ahora Temer está sufriendo la popularidad más baja de un presidente en la historia de la democracia brasileña: apenas un 4% de la población califica como buena la política de su gobierno. Además, como sus dos antecesores (Lula da Silva y Dilma Rouseff), Temer está siendo investigado por corrupción.

Todos estos escándalos han generado una gran desconfianza en los políticos brasileños. Así, en el último Índice de Democracia en 2017, que elabora The Economist Intelligence Unit, Brasil aparece con una puntuación de 6,86, en una escala de 0 a 10, que es el más bajo de los últimos diez años. El índice revela que los brasileños tienen muy poco compromiso político, en gran parte causado por la elevada corrupción y la falta de credibilidad en los organismos públicos. Esto ha hecho que la campaña presidencial se convirtiera en una disputa entre los candidatos menos rechazados: la extrema derecha y la izquierda fallida del PT.

Las políticas de Temer

Sin embargo, los retos para la recuperación económica de Brasil tampoco son sencillos. El presidente Temer realizó en menos de dos años reformas importantes:

* En la educación secundaria; ofreciendo a los alumnos la oportunidad de adaptar su currículo escolar a sus habilidades y las demandas del mercado.

* En el mercado laboral; flexibilizando los contratos de trabajo, permitiendo contratos por horas y ampliando la jornada de trabajo hasta 12 horas diarias, así como flexibilizando la contratación de terceros y eliminando la obligatoriedad que tenían los trabajadores de pagar la contribución sindical.

* En política fiscal; limitando el aumento de los gastos públicos a la inflación del mismo año.

* En política monetaria; los tipos de interés (siempre muy altos en Brasil) cayeron a su más bajo nivel de la historia: 6,5%. La inflación está controlada: 3,4% en 2017 y 3,7% en 2018.

Crisis económica y social

Sin embargo, el proceso de recuperación económica de Brasil sigue siendo muy lento. El crecimiento del PIB se estancó en 2014 (+0,1%), para después desplomarse en 2015 y 2016 (-3,5% cada año). En 2017, el PIB tuvo un ligero crecimiento (+1%) y para este año, 2018, se espera algo más (+1,5%). La previsión de crecimiento para el año que viene es de un 2,4%, lo que tampoco supondrá una mejora importante de la economía.

Como consecuencia de falta de actividad económica, la tasa de paro ha ido subiendo paulatinamente desde el 6,2% en 2013 hasta el 12,2% en 2018. Este aumento del desempleo ha venido acompañado de una caída en la demanda de bienes de consumo.

La tensión social tuvo su punto culminante en la provincia de Río de Janeiro, cuando en 2017 la violencia alcanzó su nivel récord de los últimos 5 años. Según el ISP (Instituto de Seguranza Pública) cerró el año con 6.749 homicidios y 10.599 robos de materiales, lo que hizo que el gobierno federal accionara la intervención militar hasta diciembre de 2018.

Además, ahora, la subida del precio del diésel en las gasolineras está suponiendo una pérdida de poder adquisitivo, pues los salarios no se están incrementando con la inflación. En protesta, el 21 de mayo de este año los camioneros entraron en huelga durante una semana, en la que más de 6.000 millones de euros en mercancías dejaron de circular en la economía y 1.000 millones de euros se dejaron de recaudar en impuestos. Finalmente, el paquete de reformas no podrá concluirse este año, ya que la reforma de las pensiones no puede ser votada en congreso hasta el fin de la intervención militar.

El fenómeno Bolsonaro

La popularidad de Jair Bolsonaro crece con el aumento de la criminalidad, las revueltas de los trabajadores y las consecuencias de la crisis económica, sobre todo el desempleo. Conviene recordar que fue Bolsonaro el que estuvo a favor de la dictadura militar que colapsó la economía brasileña entre 1964 y 1985 y que también https://nakataka.main.jp/slot-server-thailand/ apoyó la posesión de armas por la población civil. Desgraciadamente, fue víctima de su propia retórica en favor de la violencia. Fue atacado a golpe de cuchillo durante el acto de campaña celebrado en Juiz de Fora el 6 de septiembre.

Además, el candidato consiguió popularidad al defender que un policía que no mata no es un policía y por apoyar la reducción de la edad de responsabilidad penal a los 14 años. En 2011, declaró que preferiría un hijo muerto a uno gay. En 2014, le dijo a una congresista que no la violaría porque era "muy fea". En 2016, al votar en favor del impeachment de Dilma Rousseff, dedicó su voto a Carlos Alberto Brilhante Ustra, comandante de una unidad de policía responsable de 500 casos de tortura y 40 asesinatos durante la dictadura militar de Brasil. El año pasado, un tribunal lo multó por insultar a las personas que viven en quilombos (asentamientos fundados, hace siglos, por esclavos fugitivos). Aun así, Bolsonaro para ganarse el voto de los cristianos se declara defensor de los valores de la familia.

El discurso polémico del candidato esconde algunas incertidumbres en el campo económico. No tiene una propuesta económica clara, argumentando que tendrá un ministro de finanzas que se encargará de la política económica. De convertirse en Presidente, este ministro sería Paulo Guedes, economista renombrado, conocido por su ortodoxia económica e ideas liberales, favorable a la privatización de las empresas públicas, una reforma fiscal más amplia y realizar una reforma del sistema de pensiones que las haga más sostenibles y justas. Guedes es la esperanza de que la economía de Brasil logre cualquier éxito en el caso de un gobierno de Bolsonaro y de que Brasil pueda alcanzar una mayor eficiencia económica y apertura al exterior, de que mejorase el funcionamiento de los mercados con el objetivo de aumentar el bienestar material de sus ciudadanos y de devolver la confianza a la inversión extranjera.

El peso de la corrupción

En cambio, el candidato del PT, Fernando Haddad, a pesar de ser un académico respetado, provoca dudas en los sectores económicos y financieros sobre la capacidad de dar mayores grados de libertad al sistema económico. Haddad mantiene una postura más conciliadora y equilibrada que la de su partido. Sin embargo, el mercado teme que su gobierno ponga un impuesto a las transacciones bancarias (lo que aumentaría los tipos de interés), cancele la reforma fiscal de Temer que puso un techo al aumento del gasto público y que no ejecute la reforma de pensiones que sí promete Bolsonaro.

Haddad tiene a su favor la popularidad de Lula da Silva y sus políticas sociales, que redujo drásticamente el número de brasileños que viven en la extrema pobreza: del 20,2% en 2003 al 3,8% en 2011, según el Banco Mundial. Pero debe deshacerse del pesado fardo de la imagen que tiene su partido asociada a la corrupción. Según Transparencia Internacional, Brasil dejó de ocupar el puesto 54 en el ránking del Índice de Percepción de la Corrupción en 2003 para ocupar la posición 73 en 2011 y el 96 en 2017 (último informe).

¿A qué se debe el éxito de Bolsonaro? El ultraderechista está sabiendo aprovechar el sentimiento de insatisfacción de una parte importante de la población que, desde 2014, está viviendo una grave crisis económica con un elevado nivel de desempleo y que está haciendo que los partidos brasileños tradicionales, el PT incluido, pierdan legitimidad política. Es decir, un divorcio entre los representantes y los representados. Una frustración que procede de la mayor inseguridad económica y laboral que sufren muchos brasileños, así como de la creciente desigualdad en la distribución de la renta. La consecuencia es el auge, con más rapidez de lo que se imaginaba, del Partido Social Liberal de la extrema derecha.

Se trata del típico cambio pendular que se produce siempre después de una crisis económica. En Brasil, parece que está siendo un movimiento desde la izquierda a la extrema derecha. Desde los gobiernos de Lula da Silva, y luego Dilma Rousseff, ambos del Partido de los Trabajadores (PT) hacia Bolsonaro (PSL), pasando en el camino por el gobierno de Temer del MDB, un gobierno de transición. La victoria de Bolsonaro consolidaría este cambio pendular. Sería un gobierno con una estrategia de política económica más liberal que la del actual y contaría con la novedad de una posición de extrema derecha en América Latina. Por tanto, más a la derecha que los actuales gobiernos de Chile y Argentina.

Los retos del nuevo gobierno

Después de muchos años de corrupción, el papel de los políticos tradicionales, que han hecho larga carrera en el partido, no satisface el anhelo de la sociedad brasileña por la renovación política. Sin embargo, el nuevo presidente de Brasil tendrá como principal desafío la aceleración del crecimiento frente a una sociedad frustrada por años de recesión y corrupción. Deberá adoptar mayor austeridad en el gasto público, para resolver el grave problema del déficit público que han generado los gobiernos de Rousseff y Temer. Como consecuencia, la deuda pública, en solo cinco años, ha pasado de representar el 50% del PIB en 2013 al 80% en 2018.

Para aumentar el crecimiento, tendrá que hacer una política económica que logre recuperar y aumentar el tejido empresarial, modernizar las políticas y el sistema de seguridad pública, especialmente en regiones controladas por las milicias.

Además, se deberá recuperar la credibilidad que perdieron muchas instituciones con los últimos escándalos de corrupción; determinar el papel de las empresas estatales, como Petrobras, y las políticas públicas sobre la actuación de otras empresas como Embraer. También, se tendrá que responder de alguna manera a las demandas de la población sobre la reforma del sistema de pensiones, alargando la edad mínima y eliminando la jubilación precoz debida al tiempo en el que se ha estado contribuyendo, además del estrechamiento de la diferencia entre hombres y mujeres. La reforma es fundamental para reducir el déficit fiscal, que cerró 2017 en un 8% del PIB.

Independientemente de quien gane mañana en esta primera vuelta, resulta deseable que la política económica que se aplique en Brasil después de las elecciones aumente el crecimiento económico, la generación de empleo y reduzca la deuda pública a la vez que garantice la democracia en Brasil.

Fuente:  Rafael Pampillón y Leonardo Lima; "Elecciones en Brasil: entre Bolsonaro y Haddad" Expansión 5 de octubre de 2018; páginas 32 y 33

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Economy Weblog

Tras una campaña electoral muy accidentada, las encuestas, en primera vuelta, dan como favorito a Jair Bolsonaro, candidato del Partido Social Liberal (PSL), de extrema derecha, excapitán del ejército, y diputado federal desde hace 28 años. De acuerdo con el último sondeo divulgado por IBOPE, Bolsonaro podría tener el 35%  de los votos (y subiendo) en la primera vuelta.

El expresidente Lula da Silva del Partido de los Trabajadores (PT), preso por corrupción y lavado de dinero a la par que considerado inelegible por los tribunales de justicia, nombró a Fernando Haddad como su sucesor. Haddad entró en la carrera presidencial a menos de un mes para las elecciones y ya ocupa el segundo lugar con un 22% de los votos (y bajando). El candidato del PT, es profesor de ciencias políticas, exalcalde de São Paulo y ex ministro de Educación. Los demás candidatos, Ciro Gomes (PDT), Geraldo Alckmin (PSDB) y Marina Silva (Rede), reciben el 11%, 7% y 4% respectivamente de las intenciones de voto. La incertidumbre de este proceso electoral se debe a que los resultados de las encuestas en una segunda vuelta dan un empate técnico entre Bolsonaro (que añadiría los votos de Marina Silva a los suyos) y Haddad.

La complejidad del actual escenario político en Brasil tiene su origen en la fuerte crisis económica iniciada en 2014 y en los escándalos de corrupción acaecidos en la petrolera estatal Petrobras, lo que provocó una fuerte polarización de la opinión pública, disminuyendo la popularidad de los partidos más tradicionales, tanto de la izquierda (PT) como de la derecha (PSDB) y también del centro (MDB). El actual presidente, Michel Temer (MDB), rompió la coalición con el gobierno del PT tras el impeachement de Dilma Rousseff y asumió una postura política de centro derecha. Ahora Temer está sufriendo la popularidad más baja de un presidente en la historia de la democracia brasileña: apenas un 4% de la población califica como buena la política de su gobierno. Además, como sus dos antecesores (Lula da Silva y Dilma Rouseff), Temer está siendo investigado por corrupción.

Todos estos escándalos han generado una gran desconfianza en los políticos brasileños. Así, en el último Índice de Democracia en 2017, que elabora The Economist Intelligence Unit, Brasil aparece con una puntuación de 6,86, en una escala de 0 a 10, que es el más bajo de los últimos diez años. El índice revela que los brasileños tienen muy poco compromiso político, en gran parte causado por la elevada corrupción y la falta de credibilidad en los organismos públicos. Esto ha hecho que la campaña presidencial se convirtiera en una disputa entre los candidatos menos rechazados: la extrema derecha y la izquierda fallida del PT.

Las políticas de Temer

Sin embargo, los retos para la recuperación económica de Brasil tampoco son sencillos. El presidente Temer realizó en menos de dos años reformas importantes:

* En la educación secundaria; ofreciendo a los alumnos la oportunidad de adaptar su currículo escolar a sus habilidades y las demandas del mercado.

* En el mercado laboral; flexibilizando los contratos de trabajo, permitiendo contratos por horas y ampliando la jornada de trabajo hasta 12 horas diarias, así como flexibilizando la contratación de terceros y eliminando la obligatoriedad que tenían los trabajadores de pagar la contribución sindical.

* En política fiscal; limitando el aumento de los gastos públicos a la inflación del mismo año.

* En política monetaria; los tipos de interés (siempre muy altos en Brasil) cayeron a su más bajo nivel de la historia: 6,5%. La inflación está controlada: 3,4% en 2017 y 3,7% en 2018.

Crisis económica y social

Sin embargo, el proceso de recuperación económica de Brasil sigue siendo muy lento. El crecimiento del PIB se estancó en 2014 (+0,1%), para después desplomarse en 2015 y 2016 (-3,5% cada año). En 2017, el PIB tuvo un ligero crecimiento (+1%) y para este año, 2018, se espera algo más (+1,5%). La previsión de crecimiento para el año que viene es de un 2,4%, lo que tampoco supondrá una mejora importante de la economía.

Como consecuencia de falta de actividad económica, la tasa de paro ha ido subiendo paulatinamente desde el 6,2% en 2013 hasta el 12,2% en 2018. Este aumento del desempleo ha venido acompañado de una caída en la demanda de bienes de consumo.

La tensión social tuvo su punto culminante en la provincia de Río de Janeiro, cuando en 2017 la violencia alcanzó su nivel récord de los últimos 5 años. Según el ISP (Instituto de Seguranza Pública) cerró el año con 6.749 homicidios y 10.599 robos de materiales, lo que hizo que el gobierno federal accionara la intervención militar hasta diciembre de 2018.

Además, ahora, la subida del precio del diésel en las gasolineras está suponiendo una pérdida de poder adquisitivo, pues los salarios no se están incrementando con la inflación. En protesta, el 21 de mayo de este año los camioneros entraron en huelga durante una semana, en la que más de 6.000 millones de euros en mercancías dejaron de circular en la economía y 1.000 millones de euros se dejaron de recaudar en impuestos. Finalmente, el paquete de reformas no podrá concluirse este año, ya que la reforma de las pensiones no puede ser votada en congreso hasta el fin de la intervención militar.

El fenómeno Bolsonaro

La popularidad de Jair Bolsonaro crece con el aumento de la criminalidad, las revueltas de los trabajadores y las consecuencias de la crisis económica, sobre todo el desempleo. Conviene recordar que fue Bolsonaro el que estuvo a favor de la dictadura militar que colapsó la economía brasileña entre 1964 y 1985 y que también https://nakataka.main.jp/slot-server-thailand/ apoyó la posesión de armas por la población civil. Desgraciadamente, fue víctima de su propia retórica en favor de la violencia. Fue atacado a golpe de cuchillo durante el acto de campaña celebrado en Juiz de Fora el 6 de septiembre.

Además, el candidato consiguió popularidad al defender que un policía que no mata no es un policía y por apoyar la reducción de la edad de responsabilidad penal a los 14 años. En 2011, declaró que preferiría un hijo muerto a uno gay. En 2014, le dijo a una congresista que no la violaría porque era «muy fea». En 2016, al votar en favor del impeachment de Dilma Rousseff, dedicó su voto a Carlos Alberto Brilhante Ustra, comandante de una unidad de policía responsable de 500 casos de tortura y 40 asesinatos durante la dictadura militar de Brasil. El año pasado, un tribunal lo multó por insultar a las personas que viven en quilombos (asentamientos fundados, hace siglos, por esclavos fugitivos). Aun así, Bolsonaro para ganarse el voto de los cristianos se declara defensor de los valores de la familia.

El discurso polémico del candidato esconde algunas incertidumbres en el campo económico. No tiene una propuesta económica clara, argumentando que tendrá un ministro de finanzas que se encargará de la política económica. De convertirse en Presidente, este ministro sería Paulo Guedes, economista renombrado, conocido por su ortodoxia económica e ideas liberales, favorable a la privatización de las empresas públicas, una reforma fiscal más amplia y realizar una reforma del sistema de pensiones que las haga más sostenibles y justas. Guedes es la esperanza de que la economía de Brasil logre cualquier éxito en el caso de un gobierno de Bolsonaro y de que Brasil pueda alcanzar una mayor eficiencia económica y apertura al exterior, de que mejorase el funcionamiento de los mercados con el objetivo de aumentar el bienestar material de sus ciudadanos y de devolver la confianza a la inversión extranjera.

El peso de la corrupción

En cambio, el candidato del PT, Fernando Haddad, a pesar de ser un académico respetado, provoca dudas en los sectores económicos y financieros sobre la capacidad de dar mayores grados de libertad al sistema económico. Haddad mantiene una postura más conciliadora y equilibrada que la de su partido. Sin embargo, el mercado teme que su gobierno ponga un impuesto a las transacciones bancarias (lo que aumentaría los tipos de interés), cancele la reforma fiscal de Temer que puso un techo al aumento del gasto público y que no ejecute la reforma de pensiones que sí promete Bolsonaro.

Haddad tiene a su favor la popularidad de Lula da Silva y sus políticas sociales, que redujo drásticamente el número de brasileños que viven en la extrema pobreza: del 20,2% en 2003 al 3,8% en 2011, según el Banco Mundial. Pero debe deshacerse del pesado fardo de la imagen que tiene su partido asociada a la corrupción. Según Transparencia Internacional, Brasil dejó de ocupar el puesto 54 en el ránking del Índice de Percepción de la Corrupción en 2003 para ocupar la posición 73 en 2011 y el 96 en 2017 (último informe).

¿A qué se debe el éxito de Bolsonaro? El ultraderechista está sabiendo aprovechar el sentimiento de insatisfacción de una parte importante de la población que, desde 2014, está viviendo una grave crisis económica con un elevado nivel de desempleo y que está haciendo que los partidos brasileños tradicionales, el PT incluido, pierdan legitimidad política. Es decir, un divorcio entre los representantes y los representados. Una frustración que procede de la mayor inseguridad económica y laboral que sufren muchos brasileños, así como de la creciente desigualdad en la distribución de la renta. La consecuencia es el auge, con más rapidez de lo que se imaginaba, del Partido Social Liberal de la extrema derecha.

Se trata del típico cambio pendular que se produce siempre después de una crisis económica. En Brasil, parece que está siendo un movimiento desde la izquierda a la extrema derecha. Desde los gobiernos de Lula da Silva, y luego Dilma Rousseff, ambos del Partido de los Trabajadores (PT) hacia Bolsonaro (PSL), pasando en el camino por el gobierno de Temer del MDB, un gobierno de transición. La victoria de Bolsonaro consolidaría este cambio pendular. Sería un gobierno con una estrategia de política económica más liberal que la del actual y contaría con la novedad de una posición de extrema derecha en América Latina. Por tanto, más a la derecha que los actuales gobiernos de Chile y Argentina.

Los retos del nuevo gobierno

Después de muchos años de corrupción, el papel de los políticos tradicionales, que han hecho larga carrera en el partido, no satisface el anhelo de la sociedad brasileña por la renovación política. Sin embargo, el nuevo presidente de Brasil tendrá como principal desafío la aceleración del crecimiento frente a una sociedad frustrada por años de recesión y corrupción. Deberá adoptar mayor austeridad en el gasto público, para resolver el grave problema del déficit público que han generado los gobiernos de Rousseff y Temer. Como consecuencia, la deuda pública, en solo cinco años, ha pasado de representar el 50% del PIB en 2013 al 80% en 2018.

Para aumentar el crecimiento, tendrá que hacer una política económica que logre recuperar y aumentar el tejido empresarial, modernizar las políticas y el sistema de seguridad pública, especialmente en regiones controladas por las milicias.

Además, se deberá recuperar la credibilidad que perdieron muchas instituciones con los últimos escándalos de corrupción; determinar el papel de las empresas estatales, como Petrobras, y las políticas públicas sobre la actuación de otras empresas como Embraer. También, se tendrá que responder de alguna manera a las demandas de la población sobre la reforma del sistema de pensiones, alargando la edad mínima y eliminando la jubilación precoz debida al tiempo en el que se ha estado contribuyendo, además del estrechamiento de la diferencia entre hombres y mujeres. La reforma es fundamental para reducir el déficit fiscal, que cerró 2017 en un 8% del PIB.

Independientemente de quien gane mañana en esta primera vuelta, resulta deseable que la política económica que se aplique en Brasil después de las elecciones aumente el crecimiento económico, la generación de empleo y reduzca la deuda pública a la vez que garantice la democracia en Brasil.

Fuente:  Rafael Pampillón y Leonardo Lima; «Elecciones en Brasil: entre Bolsonaro y Haddad» Expansión 5 de octubre de 2018; páginas 32 y 33

 

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